Elles-Ils disent NON

Le duo d’eXtrêmes suisses
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Stop à l’immigration massive! Sinon on risque de remporter d’autres titres du Grand Chelem.
Marc Donnet-Monay, humoriste suisse
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Si une initiative comme celle si était passée il y a quelques années, ma maison n’existerait pas, le chemin pour m’y rendre serait de terre et, pire, à titre personnel, je n’aurais pas eu la chance de naître et de faire rire dans ce beau pays.
Karim Slama, humoriste tuniso-suisse.
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L’initiative de l’UDC n’est pas à combattre parce qu’elle «menace la prospérité» du pays, mais parce qu’elle est, fondamentalement, odieuse, et qu’elle n’est que la plus récente (mais pas le dernière : « Ecopop » pointe son nez…) des initiatives xénophobes.
Pascal Holenweg, Conseiller municipal socialiste Ville de Genève
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L’initiative «contre l’immigration de masse» n’a pas été conçue pour répondre aux problèmes posées par la libre circulation. Le texte n’empêcherait nullement les patrons de faire appel à la main-d’œuvre extérieure et à pratiquer la sous-enchère salariale. Pour lutter efficacement contre le dumping et protéger du chômage les travailleurs mal qualifiés, les jeunes et les plus de 50 ans, nous avons besoin d’un salaire minimum, d’un droit à la formation, de rentes-pont, d’une consolidation de la législation sur le travail avec une véritable inspection des entreprises et la pénalisation des patrons voyous, etc. Toutes choses que l’UDC rejette systématiquement. Une victoire de l’UDC le 9 février ne garantirait pas l’emploi aux Suisses à des salaires suisses, mais permettrait au parti de peser encore plus dans la politique suisse sur sa ligne antisociale.
Jérôme Béguin, rédacteur en chef de Gauchebdo
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En votant non à cette initiative, je m’oppose de tout mon cœur au retour de contingents: ils ne tolèrent que des forces de travail et rejettent leur famille. Leurs conséquences, nous en avons fait l’expérience, sont inhumaines et indignes de notre beau pays. De plus, ils impliquent une bureaucratie tatillonne et pourtant inefficace.
Ruth Dreifuss, ancienne Présidente de la Confédération
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En votant NON à cette initiative, j’appelle avant tout, pour l’amour de ce pays que les étrangers contribuent à faire vivre, au respect des droits et à la reconnaissance des singularités. Dévier une fois de plus le poids d’excès mal maîtrisés sur une population qui les subit comme nous, sans pouvoir s’exprimer, est aussi nocif qu’abject.
Dario Ciprut, Militant et chercheur indépendant membre de stopexclusion
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L’initiative de l’UDC surfe sur le rejet de l’Autre. Il est donc important, au-delà des discours sur la tradition d’accueil de la Suisse ou sur sa diversité, de lutter non pas contre les étranger-ère-s mais contre les inégalités sociales et l’isolement.
Sandrine Salerno, Maire de Genève
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Une des richesses de la Suisse c’est que c’est un pays qui a été bâti par et avec les étrangers. Soyons en fiers!
Guillaume Barazzone, Conseiller administratif à la Ville de Genève et Conseiller national
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Arrêtons de s’en prendre aux étrangers pour s’attaquer aux vrais problèmes: une économie au service de tous, des logements accessibles pour chacun et une mobilité durable. Exclure n’amènera aucune solution viable à ces questions.
Antonio Hodgers, Conseiller d’Etat
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La libre circulation, complétée par une politique de consolidation des mesures d’accompagnement, est un gage de prospérité et de vitalité pour le pays. Prétendre que la migration est la source de nos problèmes est faux alors que notre politique vise justement à faire correspondre les besoins de l’économie et les compétences des salariés étrangers qui arrivent en Suisse. Sans parler de l’apport humain et culturel inestimable des personnes venues d’ailleurs.
Cesla Amarelle, Conseillère nationale
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Limiter l’immigration avec un contingent est totalement immature et dangereux pour la cohésion sociale du pays : cela n’apporterait que de nouvelles situations précaires pour des migrants qui n’ont pas d’autre choix que d’accepter de travailler quels que soient les risques encourus. Leur intégration serait d’autant plus difficile.
Jacqueline Roiz, Députée des Verts 2009-2013, Genève
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Cette initiative procède de la stratégie en escalier de l’UDC : toujours plus de populisme pour exister. Ne la votez pas, vous savez trop bien pourquoi!
Manuel Tornare, Conseiller national
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Car cette initiative cible l’Etranger comme la source des problèmes majeurs de notre pays, je dirai NON le 9 février. La mise en place de contingents, notamment dans le domaine de l’asile, tout comme la précarisation des populations étrangères, est un non sens, c’est la raison pour laquelle je combattrai cette initiative.
Thomas Putallaz, Président PDC Ville de Genève
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Pour que l’intégration des personnes migrantes ne soit pas un vain mot, refusons de restreindre encore leurs droits ! Pour que l’accès aux prestations sociales reste garanti à toutes et tous, disons non à sa limitation pour les plus vulnérables ! Pour une Suisse unie dans sa diversité, forte de sa solidarité et respectueuse des droits humains, rejetons cette initiative!
Liliane Maury Pasquier, Conseillère aux Etats
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Non au rejet des étrangers. Non à une Suisse sans avenir.
Robert Cramer, Conseiller aux Etats
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J’aime mon Pays! Je vote NON.
Charly Schwarz, Vert’libéral
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Avec la politique de contingentement l’UDC veut aussi imposer la limitation inhumaine des regroupements familiaux. Non au retour de l’esprit Schwarzenbach!
Ueli Leuenberger, Conseiller national
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Parce que je ne suis pas à la masse, ni à la ramasse, je vote NON le 9 février à l’initiative crasse, «contre l’immigration de masse»
Sylvain Thévoz, Conseiller municipal socialiste Ville de Genève
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Nous sommes tous des étrangers. Nous sommes tous des descendants de français, d’italiens, d’espagnols, d’américains du sud et de dizaines d’autres origines. Sommes-nous des parias? Avons-nous pris le travail des suisses?
Bertrand Buchs, Député PDC
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Il est honteux de vouloir priver des enfants de leurs parents. Non à l’initiative UDC qui veut limiter le regroupement familial.
Sophie Forster Carbonnier, Députée Verte
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Je dirai clairement NON, le 9 février, à l’initiative de l’UDC «contre l’immigration de masse», car je lutterai toujours contre le démantèlement des droits sociaux et s’attaquer si odieusement, aujourd’hui,  au maillon le plus vulnérable, les personnes étrangères, n’est que le début voire la suite d’une attaque plus large contre d’autres catégories de la population locale comme les personnes âgées et les personnes souffrant d’handicap!
Jean-Charles Rielle, médecin, Député au Grand Conseil genevois
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NON à un dimanche noir le 9 février prochain, ne laissons pas l’UDC rejouer «la barque est pleine» ou «la forteresse», votons NON à son initiative!
Anne Mahrer, Conseillère nationale
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En votant non à cette initiative, je défends une société riche de ses diversités, ouverte, solidaire et humaine, qui respecte ses engagements internationaux et où chaque personne, réfugiée, étrangère ou suisse avec les mêmes droits et devoirs liés au vivre ensemble – puisse y trouver sa place.
Jocelyne Haller, assistante sociale, solidaritéS
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Refusons sèchement cette initiative encourageant la haine de l’autre, qui créera de nouveaux problèmes sans en résoudre aucun. Notre pays à une tradition d’ouverture, de solidarité et de cohabitation dans le respect des différences. Préservons la!
Maria Bernasconi, Conseillère nationale
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Je dis non a l’initiative de l’UDC car l’immigration de masse n’existe pas, seulement celle d’êtres humains singuliers – des mères et des pères, des fils et des filles – qui rêvent comme chacun d’entre nous d’une vie meilleure dans un monde meilleur; des personnes avec qui l’on construit au quotidien la suisse forte, belle et hospitalière qui nous rend fiers.
Luca Pattaroni, Docteur en sociologie, Maître d’enseignement et de recherche

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