Plus dure est la loi, plus dur est le regard porté sur les requérants. A la veille du scrutin du 9 juin sur la révision du droit d’asile, la Commission fédérale contre le racisme (CFR) dénonce la diabolisation en bloc dont seraient victimes les requérants. Questions à sa présidente, la Genevoise Martine Brunschwig Graf, ancienne conseillère nationale libérale-radicale.

About Stopexclusion
Quelques mots à propos de Stopexclusion...Author Archive | Stopexclusion

Couleurs 3 | « Mais la Suisse n’a pas toujours été comme ça… »
Heureusement que la Suisse n’a pas de frontière avec la Syrie, parce qu’on aurait une sacrée tapée de réfugiés. Je dis ça parce que l’asile redevient un sujet chaud sur lequel nous allons encore voter prochainement. Pendant qu’on vote sur l’asile, on ne vote pas sur autre chose : ça arrange tout un tas de politiciens qui préfèrent largement qu’on vote sur l’asile plutôt que sur le financement occulte des partis politiques. D’ailleurs, la classe politique actuelle a depuis longtemps fait de l’asile un grand défouloir, doublé d’un formidable tremplin électoral permettant d’élargir sa surface médiatique en racontant des conneries dans le journal.

01.06.2013 | Manifestation à Genève
Le 1er juin, rejoignez-nous à la manifestation organisée par les syndicats de Genève (cgas) dès 13h30 à la place Neuve! Une prise de parole de la Coordination contre l’exclusion et la xénophobie est prévue, ainsi qu’une action symbolique, organisée au départ de la manifestation! Venez nombreux et nombreuses!
20 Minutes | L’Uni de Neuchâtel a étudié les conséquences de mesures « urgentes »
Suite aux modifications urgentes, les déserteurs et objecteurs de conscience ne peuvent plus être considérés comme réfugiés. Une mesure symbolique pour les chercheurs: «la désertion ou l’objection de conscience n’ont en réalité jamais constitué un motif d’asile en droit suisse et international». Ce changement «superflu», n’a en fait pas sa place dans une révision urgente, critiquent-ils.
La Tribune de Genève | Opinion d’Aldo Brina
Vous ne gagnerez rien à accepter les mesures urgentes le 9 juin : ni argent, ni sécurité, ni répit à entendre les politiciens parler de l’asile puisqu’une douzième révision de la loi est déjà en chantier ! Mais si pour vous ces mesures urgentes ne changent rien, leur rejet peut en revanche sauver la vie d’une petite centaine de personnes par année qui pourraient fuir des persécutions via une ambassade suisse, ou faire en sorte que les soldats qui risquent leur vie parce qu’ils ont refusé de tirer sur leur peuple continuent d’obtenir le statut de réfugiés. Pensez à eux au moment de voter, en vous demandant si à leur place, vous n’auriez pas aussi cherché asile.
Inscription à la newsletter
Pour en savoir plus
Qu'est-ce que la détention administrative?
La loi fédérale permet d’emprisonner pour une durée maximale de 18 mois un étranger en situation irrégulière, homme ou femme dès l’âge de 15 ans, dans l’attente de son renvoi de Suisse. Cette loi prive des milliers de personnes de leur liberté chaque année et menace plus de 150'000 sans-papiers qui vivent et travaillent en Suisse. La détention administrative n’a pas pour but de punir ou de sanctionner un délit au sens du Code pénal. Plus d'info
Commander un T-shirts "Ma Genève"
Informations supplémentaires
Le Courrier: les cellules familiales pourraient s'avérer illégales
Politique d'asile ou gestion d'un stock humain?
La migration est-elle normale?
La migration irrégulière est-elle un crime?
Pourquoi les droits des migrants sont-ils si peu défendus?
Pétition sous forme de page à imprimer
Devenir visiteur/euse de personnes en détention